Saint Louis – L’OMVS : Les barrages de Manantali et de Felou assurent 10,5% de la production énergetique de la Senelec
« La contribution de l’OMVS à la politique énergétique des Etats membres »,
a été le thème où plus d’une trentaine de journalistes venus des
régions de Saint-Louis et de Louga ont échangé avec des experts de
l’organisation sous-régionale. Une occasion pour les membres du Réseau
des journalistes pour les activités de l’OMVS (Rejao-Sénégal) à mieux
comprendre le rôle et l’apport que jouent les infrastructures
hydro-électriques construites sur le fleuve Sénégal et en Guinée dans la
politique énergétique des pays membres.
L’énergie constitue un secteur clé dans les politiques de développement des pays membres de l’OMVS. Raison pour laquelle les Etats membres de l’OMVS ont mis en œuvre différentes politiques à travers des projets de production d’énergie électrique par la construction du barrage de Manantali sur le Fleuve Sénégal et celle de Félou en Guinée pour pallier la rareté des sources d’énergie traditionnelles. Selon Chogoibou Maiga, ces infrastructures ont permis aux pays membres de l’OMVS de produire de l’électricité afin de réduire leur facture énergétique. La Société de Gestion de l’Energie de Manantali (Sogem) créée par la convention du 07 janvier 1997, par les Chefs d’Etat des Etats Membres de l’OMVS est chargée de l’exploitation, de l’entretien et du renouvellement des ouvrages communs. Elle lui est également confiée et destinée la production et le transport de l’énergie électrique. « Dans l’organisation sous-régionale, elle assure la fonction de l’exploitation, de la maintenance, de la vente et du recouvrement des recettes d’énergie auprès des Sociétés d’Electricité interconnectées des Etats-membres par l’intermédiaire d’un Opérateur Indépendant, au Sénégal c’est avec la Senelec » a expliqué M. Maiga de la Sogem. Avec la mise en service du barrage de Félou après celui de Manantali, une certaine stabilité est notée dans la distribution de l’énergie dans les pays membres. Dans la répartition, la Mauritanie se retrouve avec 15%, le Sénégal 33% et le Mali 52% de l’énergie produite par Manantali tandis que celle de Felou est répartie comme suit : Mali 45%, Sénégal 25% et la RIM 35%. Une répartition qui obéit à des normes et statuts de l’organisation. A en croire l’expert de la Sogem, la répartition statutaire de l’énergie pour chaque projet est le résultat de concertations et de décisions consensuelles au plus haut niveau entre les pays membres. D’ailleurs, le système électrique de la Sogem, avec ses deux centrales hydroélectriques de Manantali et de Félou et l’interconnexion des réseaux électriques, a considérablement contribué à l’amélioration de la qualité et de la continuité de la fourniture d’électricité au Mali, en Mauritanie et au Sénégal. « Avec le système électrique, la couverture de 40 à 50% des besoins en électricité du Mali, de 20 à 30 % des besoins en électricité de la Mauritanie et de 10 à 12% des besoins en électricité du Sénégal ont été satisfaits » a avancé Chogoibou Maiga. Des informations qui ont été confirmées par le responsable du dispatching de la Senelec. Selon Idrissa Traoré, l’OMVS joue un important rôle dans l’approvisionnement et la production d’énergie du Sénégal. « La Senelec a reçu un Quota de 279,51 GWh soit 33% du productible de Manantali sur 867 GWh pour 2016. Au 31 décembre 2016, la Senelec a accusé un léger dépassement sur son quota de 49,53 MWh, soit un enlèvement global de 306,27 MWh » a déclaré M. Traoré. Concernant le Productible de 2016 de Félou estimé à 330, 23 GWh, la Senelec a bénéficié de 82,55 GWh soit 25% du productible. A en croire le responsable de la Senelec, le coût variable de l’énergie enlevé sur Manantali et Félou est resté quasiment constant entre 2015 et 2016, soit 20,935 F CFA/kWh contre 20,925 F CFA/kWh. Il faut noter que la journée d’information et de sensibilisation des journalistes membres du Rejao–Sénégal a été bouclée par une visite des installations de la centrale électrique de Sakal.
De Adama SENE
Source : http://teranganews.sn/2017/10/saint-louis-lomvs-barrages-de-manantali-de-felou-assurent-105-de-production-energetique-de-senelec/
L’énergie constitue un secteur clé dans les politiques de développement des pays membres de l’OMVS. Raison pour laquelle les Etats membres de l’OMVS ont mis en œuvre différentes politiques à travers des projets de production d’énergie électrique par la construction du barrage de Manantali sur le Fleuve Sénégal et celle de Félou en Guinée pour pallier la rareté des sources d’énergie traditionnelles. Selon Chogoibou Maiga, ces infrastructures ont permis aux pays membres de l’OMVS de produire de l’électricité afin de réduire leur facture énergétique. La Société de Gestion de l’Energie de Manantali (Sogem) créée par la convention du 07 janvier 1997, par les Chefs d’Etat des Etats Membres de l’OMVS est chargée de l’exploitation, de l’entretien et du renouvellement des ouvrages communs. Elle lui est également confiée et destinée la production et le transport de l’énergie électrique. « Dans l’organisation sous-régionale, elle assure la fonction de l’exploitation, de la maintenance, de la vente et du recouvrement des recettes d’énergie auprès des Sociétés d’Electricité interconnectées des Etats-membres par l’intermédiaire d’un Opérateur Indépendant, au Sénégal c’est avec la Senelec » a expliqué M. Maiga de la Sogem. Avec la mise en service du barrage de Félou après celui de Manantali, une certaine stabilité est notée dans la distribution de l’énergie dans les pays membres. Dans la répartition, la Mauritanie se retrouve avec 15%, le Sénégal 33% et le Mali 52% de l’énergie produite par Manantali tandis que celle de Felou est répartie comme suit : Mali 45%, Sénégal 25% et la RIM 35%. Une répartition qui obéit à des normes et statuts de l’organisation. A en croire l’expert de la Sogem, la répartition statutaire de l’énergie pour chaque projet est le résultat de concertations et de décisions consensuelles au plus haut niveau entre les pays membres. D’ailleurs, le système électrique de la Sogem, avec ses deux centrales hydroélectriques de Manantali et de Félou et l’interconnexion des réseaux électriques, a considérablement contribué à l’amélioration de la qualité et de la continuité de la fourniture d’électricité au Mali, en Mauritanie et au Sénégal. « Avec le système électrique, la couverture de 40 à 50% des besoins en électricité du Mali, de 20 à 30 % des besoins en électricité de la Mauritanie et de 10 à 12% des besoins en électricité du Sénégal ont été satisfaits » a avancé Chogoibou Maiga. Des informations qui ont été confirmées par le responsable du dispatching de la Senelec. Selon Idrissa Traoré, l’OMVS joue un important rôle dans l’approvisionnement et la production d’énergie du Sénégal. « La Senelec a reçu un Quota de 279,51 GWh soit 33% du productible de Manantali sur 867 GWh pour 2016. Au 31 décembre 2016, la Senelec a accusé un léger dépassement sur son quota de 49,53 MWh, soit un enlèvement global de 306,27 MWh » a déclaré M. Traoré. Concernant le Productible de 2016 de Félou estimé à 330, 23 GWh, la Senelec a bénéficié de 82,55 GWh soit 25% du productible. A en croire le responsable de la Senelec, le coût variable de l’énergie enlevé sur Manantali et Félou est resté quasiment constant entre 2015 et 2016, soit 20,935 F CFA/kWh contre 20,925 F CFA/kWh. Il faut noter que la journée d’information et de sensibilisation des journalistes membres du Rejao–Sénégal a été bouclée par une visite des installations de la centrale électrique de Sakal.
De Adama SENE
Source : http://teranganews.sn/2017/10/saint-louis-lomvs-barrages-de-manantali-de-felou-assurent-105-de-production-energetique-de-senelec/
Commentaires
Enregistrer un commentaire